Emovis ouvre de nouveaux bureaux à Paris

Emovis, le centre de compétences technologiques d’Abertis, s’est installé dans de nouveaux bureaux efficaces en matière de GSE dans l’ouest de la région parisienne (Issy Les Moulineaux) afin de mieux accompagner ses clients et de développer ses activités en France et dans le monde.

Spécialisé dans la mobilité routière intelligente, Emovis est implanté en France depuis plus de 40 ans. Le nouveau bureau est constitué d’une équipe d’experts en technologie, d’ingénieurs et de chefs de projet hautement qualifiés. Leur mission est de servir la clientèle mondiale d’Emovis, présente dans 12 pays répartis sur trois continents, et de soutenir la croissance sur ces marchés.

La compagnie est pionnière en matière de systèmes de tarification de l’usage des routes et de solutions numériques innovantes pour la mobilité routière, y compris des solutions basées sur le cloud, des logiciels de péage basés sur l’IA, des analyses vidéo et des applications pour smartphones. Parmi les projets en cours, on compte des péages en flux libre en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis et à Porto Rico, des programmes de tarification de l’usage des routes aux États-Unis, des projets de péage vidéo en Pologne, au Royaume-Uni et au Monténégro, ainsi que des zones à faibles émissions en Espagne (Pampelune).

Outre la France, le groupe Abertis a une présence importante en Argentine, au Brésil, au Chili, en Italie, au Mexique, à Porto Rico, en Espagne et aux États-Unis. Engagé dans le développement de réseaux routiers durables et performants, Abertis exploite près de 8 000 kilomètres de routes de qualité à grande capacité en Europe, Amérique et Asie.

 » Notre nouveau bureau parisien sera un atout majeur dans notre engagement à offrir un service de haute qualité aux entités publiques et privées en France ainsi qu’à travers le monde », a déclaré Christian Barrientos, PDG d’Abertis Mobility Services – Emovis.

La nouvelle adresse est 30 boulevard Gallieni 92130 Issy-les-Moulineaux.

A propos d’Emovis et d’Abertis Mobility Services

Emovis s’engage à aider des millions d’automobilistes à voyager de manière fluide sur les routes à péage les plus fréquentées du monde. La société exploite certaines des infrastructures de péage sans barrière les plus fréquentées au monde aux États-Unis, au Royaume-Uni, à Porto Rico, au Canada et au Qatar. Emovis est détenue à 100% par Abertis, un leader mondial de la gestion des routes à péage. Ce soutien fait d’Emovis un partenaire fiable et à long terme pour les autorités routières et les concessionnaires d’autoroutes.

Abertis Mobility Services est le centre de compétence du groupe Abertis qui opère à travers Emovis, leader mondial des solutions et services de mobilité qui régulent l’utilisation des infrastructures urbaines et interurbaines.

À propos du ministère des transports de l’Oklahoma :

L’ODOT est un leader innovant et réactif dans le domaine des transports. Il est chargé de répondre aux besoins des citoyens, des entreprises et de l’industrie en matière de transport, de la manière la plus sûre et la plus efficace possible.

L’agence gère plus de 12 000 miles de voies centrales et près de 6 800 ponts avec des ressources principalement financées par les taxes sur les véhicules à moteur, les crédits de l’État et les fonds de transport fédéraux.

Le challenge Europeen d’acceder a la neutralité carbone et la nécessité d’une tarification basée sur la distance

Par Benoît Rossi

Il est primordial de se pencher sur la réalité des taxes sur les carburants en Europe. Les recettes générées par ces dernières entre 1995 et 2020 ont chuté de plus de 50 %. Cela signifie que ces taxes ne représentent « que » 4,4 % du total des taxes perçues par les gouvernements, contre 10 % il y a 15 ans, selon un récent rapport de la Fédération internationale des transports Decarbonisation and the Pricing of Road Transport (Décarbonisation et tarification du transport routier). Cette situation aura un impact considérable sur le financement nécessaire pour soutenir les infrastructures du continent et est directement liée à la prospérité économique des Pays. 

Pour y remédier, la tarification en fonction de la distance parcourue (également appelée redevance d’usage de la route ou RUC) semble être la voie à suivre.

Véhicules électriques et baisse des recettes fiscales

Comment sommes nous arrivés à la baisse actuelle des recettes des taxes sur les carburants ? C’est en fait le résultat d’une évolution très positive : l’essor des véhicules électriques. En un peu plus de 20 ans, l’efficacité énergétique s’est améliorée de 28 % rien qu’en Europe (contre 18 % aux États-Unis).  Il ne faut pas s’attendre à ce que cette tendance s’inverse de sitôt, car les gouvernements de l’UE continuent de mettre en place des politiques visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Une commission parlementaire britannique de 2022 a averti que « sans réforme, les politiques visant à réduire à zéro les émissions nettes d’ici 2050 n’entraîneront aucune recette pour le gouvernement au titre de la taxation des véhicules à moteur. La commission demande instamment au gouvernement d’agir maintenant pour remplacer une perte potentielle de 35 milliards de livres sterling pour le Trésor public« .

Un rapport de l’OCDE note que l’absence d’un mécanisme approprié de recharge routière pour les VE entraînera des pertes de revenus massives pour les gouvernements et soulèvera des questions d’équité sociale entre les propriétaires de « voitures traditionnelles », qui contribuent à l’entretien de l’infrastructure routière en payant des taxes sur les carburants, et les propriétaires de VE, qui ne le font pas. Il convient de noter qu’étant donné le coût des véhicules électriques, les personnes qui ne paient pas leurs taxes sur les carburants appartiennent souvent à une classe économique plus élevée que celles qui conduisent des voitures à essence. Le rapport conclut : « Il est urgent de prendre des mesures pour compenser la baisse des recettes provenant des taxes sur les carburants. Les gouvernements devraient appliquer à court terme des taxes indifférenciées basées sur la distance parcourue.

Historique de la tarification basée sur la distance en Europe

Depuis la création de l’Eurovignette en 1999, l’Europe est à l’avant-garde de la mise en œuvre de la tarification des poids lourds en fonction de la distance parcourue. À l’heure actuelle, huit pays appliquent un péage aux camions en fonction de la distance parcourue, et quelques autres vont rejoindre ce groupe (le Danemark et les Pays-Bas). La région Alsace, en France, va également mettre en place une redevance régionale basée sur le même modèle.  

Les révisions ultérieures de cette directive européenne ont conduit à l’internalisation progressive des coûts externes causés par les camions : une bonne initative car les externalités (usure de la route, accidents, émissions et bruit) des camions sont beaucoup plus élevés que ceux causés par les voitures. Selon l’étude de l’OCDE, en Suède, les poids lourds génèrent entre 5 et 12 fois plus d’externalités que les voitures. 

Grâce à ces politiques, 53 % du fret routier de l’UE sera soumis à des péages basés sur la distance d’ici à 2027. Les recettes générées par les systèmes de péage kilométrique pour les poids lourds s’élevaient à 11,8 milliards d’euros en 2022 en Europe. Ces recettes sont appelées à augmenter car de nouveaux systèmes de ce type sont mis en place avec l’aide du système mondial de navigation par satellite (GNSS).

Ensignements du déploiement de la tarification de l’usage des routes dans le monde entier

Compte tenu des résultats plus que satisfaisants, l’évolution naturelle serait d’étendre cette approche à toutes les voitures. Toutefois, la voie à suivre n’est peut-être pas aussi simple.

Emovis, qui fait partie d’Abertis Mobility Services et leader dans le domaine des solutions de mobilité basées sur le péage, a été pionnier dans le domaine de la tarification à la distance pour les véhicules légers dès 2011, en participant au projet de démonstration de tarification routière du ministère britannique des transports. 

En 2016, nous avons collaboré avec le département des transports de l’Oregon pour lancer OreGo, le premier programme basé sur la distance dans l’Oregon. A date, Emovis gère quatre programmes de redevances d’utilisation des routes aux États-Unis : Oregon, Virginie (depuis 2022), Utah (depuis 2020) et plus récemment Oklahoma (depuis le printemps 2023). Emovis a également mis en place des systèmes de péage électronique là où il n’y avait aucun système de redevance auparavant (comme le Mersey Gateway Crossing au Royaume-Uni) et le tunnel BBV (Blankenburgverbinding) aux Pays-Bas (dont la mise en service est prévue pour 2024).

Fortes de ces expériences, les équipes d’Emovis ont acquis des compétences précieuses et indispensables dans la conception et la mise en œuvre de systèmes de péage pour les véhicules légers qui sont à la fois pratiques pour les gestionnaires et bien acceptés par le grand public. 

Emovis a par ailleurs observé  deux facteurs qui sont souvent négligés : la conformité des recettes et les conducteurs hors juridiction.

La conformité des recettes est essentielle lors de la perception de péages destinés à financer des infrastructures coûteuses (à titre de référence, les recettes du Mersey Gateway Crossing s’élèvent à 695 millions d’euros). L’acceptation sociale est nécessaire à la réussite d’un programme. Nous avons pu constater de visu que les péages sont beaucoup mieux acceptés et payés en temps voulu lorsque les usagers en comprennent clairement la raison d’être. Sur le Mersey Gateway, par exemple, le taux de conformité des recettes a régulièrement augmenté pour atteindre 97 %. Les objectifs politiques doivent être correctement formulés et intelligemment communiqués au public avant le lancement du programme de tarification. C’est un défi pour les programmes nationaux qui auront un impact sur des millions d’utilisateurs.

C’est pourquoi les projets pilotes sont très importants. L’étude du Transport Research Board des États-Unis, intitulée Public Perception of Mileage-Based User Fees, note que ces derniers « apporte-nt un certain soutien à l’utilité potentielle des projets pilotes en tant que mécanisme d’amélioration de l’acceptabilité« .

Nous en avons fait nous-mêmes l’expérience avec le programme RUC de Virginie qui a été mis en place en juillet 2022. En l’espace d’un an seulement, le nombre de véhicules inscrits a augmenté de plus de 50 % (passant de 10 000 à 15 500), avec un faible taux d’attrition (inférieur à 10 %). C’est le résultat du soutien public recueilli pendant le projet pilote.    

Le respect des règles fiscales n’est évidemment pas qu’une question d’acceptation sociale. Elle nécessite également des processus d’application robustes et des cadres réglementaires adéquats pour lutter contre les fraudes. À cet égard, nous pouvons certainement tirer parti des cadres et de l’expérience du péage en flux libre en Europe.

Il est essentiel que les paiements soient reçus de la part des conducteurs hors juridiction, c’est-à-dire des voitures étrangères circulant dans un pays où une redevance fondée sur la distance est en vigueur. C’est un élément essentiel pour la réussite du programme national de tarification en fonction de la distance parcourue par les véhicules. Il garantit l’équité : les conducteurs étrangers paient leur juste part et les conducteurs nationaux ne sont pas indûment taxés.

Jusqu’à présent, cet aspect n’a pas encore été pris en compte dans les programmes RUC américains actuels. Les kilomètres parcourus à l’intérieur et à l’extérieur de l’État sont comptabilisés de la même manière. En Europe, cette question a été abordée par la création de prestataires de services spécialisés dont le rôle consiste à fournir des services de péage paneuropéens (« SET ») ou des services de péage régionaux (« ETS ») en utilisant principalement des dispositifs télématiques. 

Cette approche axée sur le marché a conduit à la création de grands acteurs européens – tels que Telepass, DKV, Axxès, Edenred, Shell et TotalEnergies – qui, selon Ptolemus Consulting, collectent ensemble environ 25 % des péages pour camions en Europe. Non seulement ces prestataires de services privés gèrent les camions nationaux et étrangers, mais grâce à une gamme de services à valeur ajoutée, ils perçoivent des péages pour le compte des propriétaires d’infrastructures routières dans une fourchette comprise entre 0,5 % et 2 %. À titre de comparaison, le coût de la collecte des taxes sur les carburants est estimé entre 1 et 3 % aux États-Unis. 

La voie à suivre

Le passage à une redevance basée sur la distance parcourue par tous les véhicules en Europe pose des défis de taille. Il y a une énorme somme de revenus à collecter et, par conséquent, un grand nombre d’usagers de la route à gérer.

Les taxes sur les carburants en Europe s’élèvent à environ 240 milliards d’euros par an.  Compenser la moitié des taxes sur les carburants reviendrait à collecter 120 milliards d’euros par le biais de la tarification de l’usage des routes. C’est dix fois plus que ce qui est actuellement collecté par les péages GNSS pour les camions en Europe (11,8 milliards d’euros). L’écart est encore plus grand si l’on considère le nombre d’usagers de la route en jeu : il y a 253 millions de voitures particulières et 6,2 millions de camions en Europe. Cela représente 40 fois plus de véhicules à gérer ! 

Néanmoins, des recettes doivent être générées par la mise en œuvre de redevances basées sur la distance parcourue pour les véhicules légers. Tous les acteurs concernés doivent travailler en collaboration pour surmonter les différents obstacles. Le péage ne doit pas être considéré comme un « avantage », mais plutôt comme une nécessité pour atteindre les objectifs de décarbonisation des routes européennes, tout en générant un financement durable des routes à long terme. Les décideurs politiques européens devraient tirer parti du cadre réglementaire existant en matière de péage et des initiatives américaines en matière de RUC pour concevoir un système efficace de tarification en fonction de la distance pour tous les véhicules. Les programmes nationaux de tarification en fonction de la distance requièrent une approche publique-privée afin de prendre en 

Les chiffres évoqués sont conséquents ; alors quels seront-ils à l’avenir, une fois que la tarification de l’usage des infrastructures routières aura été mise en œuvre en Europe pour tous les véhicules ! Nous pouvons enivisager avec certitude que, tandis que les mesures audacieuses prises par les décideurs politiques répondent à des préoccupations environnementales essentielles, les recettes des programmes de tarification de l’usage des routes financent l’infrastructure nécessaire au développement économique des pays.

Benoît Rossi (MPP) est directeur du développement commercial chez emovis (Abertis Mobility Services). Pour en savoir plus, consultez le site www.emovis.com.

Emovis remporte le prix de l’innovation pour son implication dans le secteur privé par l’International Bridge, Tunnel and Turnpike Association

Emovis, filiale du groupe Abertis Mobility Services, a été récompensée par l’International Bridge, Tunnel and Turnpike Association (IBTTA) en tant que lauréate du prix 2023 de l’innovation dans le secteur privé pour son programme Smart Enforcement.

Le défi commun à tous les programmes de péage est de collecter les paiements des usagers non enregistrés. Cela entraîne souvent des coûts de gestion élevés, des pertes de revenus et des troubles dans la notoriété de l’entreprise. En réponse à ces enjeux, emovis a collaboré avec l’Innovation Lab d’Abertis, un programme qui encourage les projets visant à trouver des solutions pour les routes intelligentes et la mobilité intégrée, pour les véhicules connectés, autonomes et électriques. Ensemble, ils ont lancé le programme Smart Enforcement en décembre 2020 qui a depuis été introduit au Chili et au Royaume-Uni.

Smart Enforcement s’intègre à des prestataires externes pour assurer un suivi des nouvelles adresses des automobilistes. Cela permet d’améliorer la précision et la conformité des péages et de réduire le travail et les dépenses liés aux courriers non distribués. En outre, l’équipe d’intelligence économique et le département d’ingénierie ont élaboré des algorithmes prédictifs qui optimisent les actions pour maximiser les probabilités de paiement et réduire les coûts de recouvrement des dettes sans affecter les recettes.

 

Le Programme Smart Enforcement a donné des résultats plus qu’encourageants :

– une augmentation de la conformité des péages à plus de 97 %, notamment par la capacité de localiser des clients auparavant introuvables 

– une réduction de 19 % des coûts de recouvrement 

– une réduction de 33 % des litiges avec les clients et de 30 % des usagers non enregistrés qui ne paient pas leurs péages sans aucune activité de contrôle

– une amélioration de 25 % du « ratio coût/recettes » :  les autorités ont obtenu plus de valeur monétaire pour chaque dollar dépensé dans le cadre de l’application de la loi.

 

En intégrant la technologie « machine learning », Smart Enforcement est en mesure d’assurer une adaptation continue aux nouveaux comportements et données des utilisateurs. La prise de décision peut être affinée sur la base des résultats obtenus grâce au comportement antérieur de l’utilisateur et en tenant compte de ses changements récents tels que l’adresse physique, les données personnelles et les données de paiement.

« L’innovation a un impact financier considérable tout en améliorant la perception et la réputation de l’entreprise », a déclaré Christian Barrientos, directeur général d’Abertis Mobility Services. « Grâce aux efforts de nos collègues, nous sommes en mesure de prédire le comportement de paiement, de repenser le processus de recouvrement et de fournir aux clients de nouveaux canaux de communication. »

Les Toll Excellence Awards de l’IBTTA récompensent les meilleurs projets et programmes que l’industrie internationale du péage a à offrir. Les lauréats dont les programmes créatifs, innovants et positifs établissent un nouveau standard d’excellence sont récompensés lors de la réunion et de l’exposition annuelles de l’IBTTA. Cette année, l’événement s’est déroulé à Seattle et emovis a été récompensée lors d’une session le 9 octobre.

A propos de l’Association internationale des ponts, tunnels et autoroutes (IBTTA) :

L’IBTTA est l’association mondiale des propriétaires et exploitants d’infrastructures à péage et des entreprises qui les desservent. Fondée en 1932, l’IBTTA compte des membres dans plus de 20 pays sur six continents. Par le biais de la défense des intérêts, de la réflexion et de l’éducation, les membres mettent en œuvre des solutions de financement des transports à la pointe de la technologie, innovantes et basées sur l’utilisateur, afin de relever les défis cruciaux du 21e siècle en matière d’infrastructures. Pour plus d’informations, visitez le site www.ibtta.org.

Emovis obtient le meilleur score en matière d’innovation dans la dernière enquête de satisfaction client

L’enquête d’Emovis publiée chaque année reflète l’opinion de ses clients, qui comprennent des autorités de transport nationales et locales de 12 pays.

 

27 juillet 2023 – Emovis, leader mondial des solutions de mobilité à péage, a publié cette semaine les résultats de l’édition 2023 de son enquête annuelle auprès des clients.

Cette dernière, qui recueille des données auprès des clients d’Emovis à travers le monde, révèle une satisfaction générale avec des performances remarquables dans des domaines tels que l’innovation, qui a été évaluée comme « Excellente » ou « Supérieure à la moyenne » par 85% des clients de l’entreprise.

L’enquête, qui recueille des données auprès de chaque client, y compris National Highways, Mersey Travel et Oregon Department of Transportation, a également mis en évidence la performance optimale d’Emovis en matière de gestion, les excellentes relations avec les clients et la compétence des collaborateurs.

Emovis, actuellement présente dans 12 pays, a également enregistré une hausse considérable par rapport à l’année précédente (de 13 % à 64) de son Net Promoter Score (NPS) : un indicateur utilisé pour mesurer la fidélité et la satisfaction des clients sur une échelle allant de -100 à +100.

D’autres domaines ont été mis en avant cette année :
– les relations avec les clients, avec de bonnes notes pour le travail d’équipe,
– la qualité des réunions avec les clients,
– la facilité de contact et la disponibilité, ainsi que la réactivité.

Les clients d’Emovis ont également souligné l’accessibilité de l’équipe dirigeante.

Les clients ont exprimé leur satisfaction quant à la capacité d’Emovis à comprendre et à prendre en compte leur situation particulière, soulignant ainsi l’engagement de la société à fournir des solutions sur mesure. « Les résultats de cette enquête confirment les efforts que nous déployons pour atteindre l’excellence en matière de gestion, de proximité et de capacités de l’équipe. Nous sommes reconnaissants de la confiance que nous accordent nos clients et nous nous engageons à dépasser leurs attentes« , a déclaré Christian Barrientos, PDG d’Abertis Mobility Services.

 

Des services de centres de contact primés

Ces réalisations s’ajoutent au succès récent d’Emovis lors des prestigieux UK Contact Centre Awards 2023.

Le UK National Contact Centre, qui reconnaît l’excellence et la haute performance dans le secteur des centres de contact, a présélectionné Emovis dans six catégories et l’a récompensée dans trois d’entre elles.

L’entreprise a remporté le prix d’or pour le responsable de la planification des ressources de l’année, le prix de bronze pour le responsable de l’assistance au centre de contact de l’année et une mention « très bien » dans la catégorie « Change Maker » (créateur de changement).

Emovis a également été présélectionnée pour les prix suivants : Contact Support Manager of the Year, Outsourced Team Manager of the Year, Significant Contributor (Small Contact Centre), et Contact Centre Support Team of the Year (small).

Les UK Contact Centre Awards sont réputés pour maintenir les plus hauts standards d’excellence et d’intégrité dans le secteur.

Pour plus d’informations sur notre solution, cliquez sur Emovis Customer Care Service.

MÁSMOVIL, ABERTIS, OPUS RSE, CELLNEX, INDRA, VINCES et ALPHA SYLTEC INGENIERIA lancent CRETA

  • Les entreprises MÁSMOVIL, ABERTIS, OPUS RSE, CELLNEX, INDRA, VINCES et ALPHA SYLTEC INGENIERIA lancent CRETA, un projet innovant visant à promouvoir la mobilité durable et à réduire les émissions du trafic.
  • Ce consortium a été créé pour développer un nouveau système global de surveillance et de gestion intelligente du trafic basés sur différentes technologies et promouvoir une mobilité durable et efficace.
  • Ce groupement d’entreprises va déployer trois projets pilotes à Madrid, Barcelone et Gipuzkoa afin de démontrer les avantages de l’application de la technologie 5G pour réduire les émissions du trafic routier et améliorer la gestion des flux de mobilité.
  • Ainsi, les administrations publiques disposeront d’outils pour améliorer la qualité de l’air et protéger l’environnement, induisant un impact positif direct sur le bien-être des citoyens.

 

Barcelone, le 16 mai 2023

Pour sa mise en œuvre, le projet « Contrôle de la mobilité et réduction des émissions du trafic » (CRETA) a été doté d’une subvention de 2,7 millions d’euros financée par l’Union européenne-NextGenerationEU dans le cadre du Plan de relance, de transformation et de résilience du ministère des Affaires économiques et de la Transformation numérique et du Mécanisme de relance et de résilience.

Le consortium d’entreprises composé du groupe MÁSMOVIL, d’ABERTIS, de CELLNEX, d’INDRA, d’OPUS RSE, de VINCES et d’ALPHA SYLTEC INGENIERIA a lancé CRETA, un projet innovant visant à promouvoir la mobilité durable et la réduction des émissions par le biais de la technologie 5G.

L’objectif de cette initiative est de créer et déployer une solution de gestion active et dynamique pour le transport et la mobilité basée sur le contrôle des émissions réelles de chaque véhicule et l’optimisation du flux de trafic grâce à différentes technologies de rupture, afin de réduire les émissions du transport et protéger l’environnement.

Le projet CRETA est basé sur l’intégration de trois technologies différentes : la 5G, la technologie de mesure à distance des émissions du trafic, l’analyse avancée et l’intelligence artificielle, pour une gestion optimale de la mobilité du trafic et de la qualité de l’air.

Pour atteindre cet objectif, CRETA s’appuie sur les piliers suivants :

  1. Communication : création d’un système 5G capable d’interconnecter les données entre les différents capteurs, infrastructures et véhicules en temps réel.
  2. Mobilité : création d’un système de tarification variable en fonction de l’utilisation et des conséquences environnementales externes produites par chaque véhicule ; et en fonction du taux d’émissions par passager.
  3. Environnement : suivi de la réduction progressive de la source d’émissions (trafic routier) avec des systèmes de télédétection autonomes et connectés au réseau 5G.

Le plan de relance, de transformation et de résilience fait partie de la stratégie de promotion du déploiement de la technologie 5G incluse dans l’agenda Digital Spain 2026 et vise à réaliser des projets de développement expérimental d’applications et de services 5G qui influencent la transformation numérique de secteurs économiques clés pour l’Espagne.

« Nous sommes très heureux que le ministère de l’économie et de la transformation numérique, par l’intermédiaire du secrétaire d’État aux télécommunications et aux infrastructures numériques, ait choisi que le projet CRETA reçoive la première aide du plan sectoriel 5G de l’UNICO. Elle nous permettra d’atteindre les objectifs de développement durable que partagent les administrations publiques et le secteur privé« .

« Nous sommes impatients de démontrer les capacités de la technologie 5G à mesurer les émissions réelles des véhicules et à utiliser des analyses avancées et l’intelligence artificielle pour conduire une gestion optimale du trafic et des réductions d’émissions afin d’améliorer les soins,la sécurité et la protection de l’environnement« , a déclaré Jose Jiménez, directeur de l’innovation du groupe MASMOVIL et coordonnateur du projet.

 

Trois projets pilotes pour démontrer les résultats positifs de la technologie 5G

Pour le lancement de ce projet, les partenaires du CRETA vont développer 3 projets pilotes qui démontreront les avantages de l’application de la technologie 5G pour réduire les émissions du trafic dans trois domaines stratégiques :

  1. Gestion de la mobilité urbaine et des zones à faibles émissions (ZBE).
    Démonstration d’un système global de suivi, d’analyse et de gestion intelligente de la mobilité urbaine à Madrid et Alcobendas, qui testera la tarification dynamique et le contrôle d’accès aux ZBE en fonction de différents paramètres. Différents capteurs et systèmes de mesure à distance des émissions, des caméras et le réseau 5G seront mis en œuvre sur la M30 à Madrid et aux accès d’Alcobendas, pour une surveillance avancée du trafic routier et de ses émissions réelles.
  2. Mobilité interurbaine et accès aux villes.
    Projet pilote en collaboration avec la mairie de Barcelone, de l’aire métropolitaine de Barcelone et de la Generalitat de Catalogne. La capacité d’appliquer un tarif à la circulation des véhicules sera démontrée, en tenant compte de leurs émissions réelles et individuelles, et en ajustant de manière variable le droit d’accès à la ville.
  3. Contrôle transfrontalier et paiement de la pollution.
    Mise en place d’un projet pilote à Gipuzkoa (Irún) avec la collaboration du Conseil provincial de Gipuzkoa et du gouvernement basque, qui démontrera les capacités d’identification des véhicules lourds sur la base de leurs émissions réelles. Des alertes seront activées automatiquement dans le cas où des véhicules seront suspectés d’avoir manipulé leurs émissions réelles.

 

Grâce au CRETA et au développement de ces trois projets pilotes, les villes disposeront d’outils pour améliorer la qualité de l’air et protéger l’environnement pour le bien-être des citoyens. De plus, les infrastructures routières bénéficieront d’une plus grande maîtrise de la mobilité qui permettra, entre autres, une amélioration de la fluidité du trafic et une réduction des accidents.

 

Un consortium composé de 8 entreprises espagnoles leaders dans leurs différents secteurs d’activité

Le projet CRETA est coordonné par le groupe MASMOVIL et associe la participation d’entreprises espagnoles leaders dans leurs secteurs d’activité qui fournissent les connaissances et la technologie nécessaires au contrôle et à la réduction des émissions du trafic.

Le groupe MÁSMOVIL va mettre son réseau 5G qui couvre déjà 75 % de la population espagnole dans plus de 1 660 municipalités à travers l’Espagne et ses capacités associées à la disposition de CRETA. Ce dispositif permettra une communication en temps réel entre les capteurs, les infrastructures et les véhicules pour développer un système intelligent de surveillance et de gestion du trafic.

Abertis Mobility Services (AMS) est le centre de compétences technologiques d’Abertis, expert dans la mise en œuvre de plateformes technologiques de pointe et de services d’exploitation pour la mobilité intelligente dans les environnements urbains et interurbains. AMS contribue au projet CRETA en développant et en mettant en œuvre un système de tarification dynamique basé sur les émissions réelles du véhicule, sur la surveillance du trafic et sur la caractérisation des émissions du trafic.

Autopistas España, une entreprise d’Abertis, fait un pas de plus dans son engagement pour l’innovation et sa contribution à la fourniture de nouvelles solutions numériques et dynamiques qui favorisent une mobilité intelligente, sûre et durable. La numérisation des infrastructures et la gestion avancée sont les clés de la mobilité connectée du futur.

OPUS RSE développe de nouveaux systèmes de mesure à distance des émissions du trafic, avec des capacités de mesure 24/7 et une connectivité 5G, afin de calculer les émissions réelles de l’ensemble du trafic routier. Des systèmes de tarification variable et d’alerte seront développés sur la base de ces dispositifs, afin d’identifier les véhicules les plus polluants et d’agir de manière équitable et efficace.

Cellnex, par l’intermédiaire de sa filiale Tradia, fournit à CRETA des connaissances en matière d’architecture, de déploiement et de gestion de l’infrastructure de communication c-v2x dans les sections du projet pilote Barcelona C-32 (Barcelone – Sitges). Cette collaboration permettra de continuer à faire évoluer l’architecture de numérisation des routes et de la rendre compatible avec l’IA, qui soutient les services de mobilité axés sur la réduction de la pollution et le développement du véhicule connecté et/ou autonome.

Indra, leader de la mobilité intelligente, va mettre en place un système de tarification et de contrôle d’accès, basé sur l’empreinte écologique du véhicule et même sur l’empreinte par passager, ainsi que sur les trajets effectués par les véhicules. Pour ce faire, elle déploiera une infrastructure Edge Computing qui, profitant de la 5G, traitera en temps réel les informations de positionnement par satellite envoyées par les voitures connectées (V2X), les capteurs d’émissions, le LIDAR 3D pour la classification des véhicules et les systèmes de détection des occupants avec intelligence artificielle.

Vinces Consulting span mettra à la disposition de la CRETA sa capacité d’analyse réglementaire pour, d’une part, évaluer l’adéquation du projet avec le cadre légal relatif au contrôle des émissions polluantes et, d’autre part, promouvoir les éventuels changements réglementaires nécessaires pour s’adapter à cette technologie. De même, il évaluera l’impact économétrique du projet et fera connaître ses résultats aux administrations publiques au niveau local, régional et national afin qu’il puisse être reproduit dans d’autres parties du pays.

ALPHA SYLTEC INGENIERIA, une entreprise leader dans le secteur de l’ingénierie et des nouvelles technologies, apportera son expérience dans le domaine de l’intelligence artificielle, où elle s’est principalement concentrée sur des projets d’efficacité énergétique, ce qui est étroitement lié aux objectifs de l’initiative. L’engagement de SYLTEC est aligné sur les Objectifs de développement durable (ODD), faisant  de l’entreprise un partenaire parfait pour travailler sur le projet CRETA.